mercredi 4 septembre 2013

Appel "Contre les assassinats et la loi de la jungle" : conférence de presse à Bastia annonçant une seconde rencontre publique à l'Université de Corse à Corte le samedi 21 septembre

Six axes de réflexion , définis à partir des échanges de la première rencontre du 22 juin , seront à débattre et à réfléchir en termes d'actions :
  • Le respect des droits de l'homme par tous et pour tous
  • La nécessité de la loi pour faire société
  • D'autres régulations décidées démocratiquement - dans le respect de nos élus et avec la participations des citoyens - afin de maîtriser notre développement
  • L'Etat de droit démocratique - sans droit d'exception, sans opération de police spectacle, sans fichage systématique des citoyens ... - et une justice sereine et équitable
  • Une priorité donnée à la lutte contre la pauvreté et les inégalités qui ruinent notre société
  • Un projet de société qui place la jeunesse au cœur de la cité et qui valorise le rôle de l'éducation 
D'autre part, un comité de soutien à l'appel "Contre les assassinats et la loi de la jungle" se constitue : socle de mobilisations à venir, il compte à ce jour une soixantaine de personnes représentatives de la société corse. Il sera associé à la définition d'une stratégie pour un processus de mobilisation inscrit dans le temps qui rassemble largement, et à l'organisation d'actions immédiates.

Suivre les liens :
Conférence de presse sur Alta Frequenza : André Paccou
Alta Frequenza : Ange Vivoni
Alta Frequenza : Jacques Fusina
Conférence de presse sur Corsenetinfos
Conférence de presse sur Via Stella

Article de Corse-Matin :


Lire le document remis aux médias :



Appel « Contre les assassinats et la loi de la jungle »
Conférence de presse du 4 septembre 2013

11 juin : annonce, par voie de communiqué, de la constitution d’un collectif « Contre les assassinats et la loi de la jungle » composée de 11 personnes venant d’horizons différents
15 juin : publication d’un appel citoyen

 Contre les assassinats et la loi de la jungle 
Les assassinats et les tentatives d’assassinat continuent. Le pire serait qu’ils se banalisent.
Nous en connaissons les ressorts ; des conflits exacerbés autour d’intérêts privés, l’économie souterraine, la corruption, plus généralement, la recherche de l’argent facile, l’enrichissement à tout prix, au prix du sang. D’autre part, il a été constaté de graves dysfonctionnements au niveau de la récolte du renseignement et de la coordination des services de l’Etat, et par voie de conséquence, la pérennisation de la dramatique situation actuelle.
Notre solidarité envers les familles touchées par cette violence, toutes les familles, reste intacte.
D’autres violences empoisonnent notre vie quotidienne : les pressions, le racket, les menaces, les agressions…  contre des entrepreneurs, des commerçants, des élus, des personnalités, des militants d’associations, des syndicalistes, des journalistes… C’est notre société démocratique dans son entier qui est atteinte.                                                                                                    
 Nous ne l’acceptons pas. Il importe de le signifier collectivement.
Les dérives criminelles hypothèquent gravement l’avenir de notre société, celle où vivront nos enfants. Nous ne pouvons laisser faire.
L’abondance d’explications et de commentaires, les colères et les indignations de beaucoup d’entre nous, les foules innombrables et les protestations silencieuses aux enterrements, n’y suffisent plus. Nous ne devons pas laisser un sentiment d’impuissance nous submerger.                                                       Il n’y a pas de fatalité.
Il nous faut, ensemble, dire à l’Etat qu’il nous doit protection dans le respect de nos libertés fondamentales. Et revendiquer avec fierté cette autre Corse, qui loin des caricatures, travaille, construit, et doit prospérer. Un autre horizon est possible que celui imposé par quelques bandes armées.
C’est notre avenir qui est en jeu. C’est à nous, citoyens, qu’il revient d’en décider. Il faut de nouveau l’affirmer sans crainte.

Jean Claude ACQUAVIVA (artiste). Jacques FUSINA (universitaire). Philippe GATTI (ancien bâtonnier). Isabelle LUCCIONI (journaliste). Joselyne MATTEI FAZI (présidente de l’association des maires de Corse-du-Sud). André PACCOU (élu national ligue des droits de l’homme). Gaston PIETRI (prêtre). Linda PIPERI (ancienne bâtonnière). Patrizia POLI (artiste). Noëlle VINCENSINI (présidente d’honneur d’ava basta). Ange-Pierre VIVONI (président de l’association des maires de Haute Corse)


Ajaccio le 19 juin : conférence de presse de présentation de l’appel
Corte le 22 juin : 1ère rencontre publique autour de l’appel « contre les assassinats et la loi de la jungle » qui a réuni 70 personnes, débat dont nous avons tiré des enseignements.
Corte le 20 juillet : réunion de travail des 11 signataires de l’appel
Bastia le 04 septembre : conférence de presse avec un point d’étape sur la démarche engagée depuis juin dernier et une présentation des actions à venir :
D’une part, organisation d’une 2ème rencontre publique autour de l’appel à l’Université de Corse à Corte le samedi 21 septembre après-midi. Six axes de réflexion, définis à partir des échanges de la 1ère rencontre du 22 juin, sont remis en débat et réfléchis en termes d’actions :

-          Le respect des droits de l'homme par tous et pour tous
-          La nécessité de la loi pour faire société
-          D’autres régulations décidées démocratiquement - dans le respect de nos élus et avec la participation des citoyens – afin de maîtriser notre développement-
-          L’Etat de droit démocratique – sans droit d’exception, sans opération de police spectacle, sans fichage systématique des citoyens… – et une justice sereine et équitable
-          Une priorité donnée à la lutte contre la pauvreté et les inégalités qui ruinent notre société
-          Un projet de société qui place la jeunesse au cœur de la cité, et qui valorise le rôle de l'éducation

D’autre part, un comité de soutien à l’appel « Contre les assassinats et la loi de jungle » est en voie de constitution. Il compte déjà une soixantaine de personnes représentatives de la société corse. Il est, pour nous, le socle des mobilisations à venir.

Il sera associé à la définition d’une stratégie pour  la construction d’un processus de mobilisation inscrit dans le temps qui rassemble largement ; et à l’organisation d’actions immédiates.

Nous souhaitons la participation d’un maximum de personnes du comité de soutien au débat du 21 septembre, sans exclusive. Tous ceux qui sont intéressés par notre démarche sont invités.

Bastia, le 04/09/2013